26.01.2019
A presque 8 mois de grossesse, je me suis dit que ça serait chouette de vous évoquer un peu ma pratique de Yoga depuis que je suis enceinte. J’ai dû arrêter très vite la course à pied, à la demande de ma gynéco, puis au cours du quatrième mois l’équitation. Comme je ne suis pas du genre à rester avachie dans mon canapé, j’ai bien sûr continué les balades pour sortir ma petite chienne. Cela a également laissé une grande place à ma pratique de Yoga que j’avais un peu délaissé dernièrement. Il n’a pas fallu grand chose pour que le Yoga retrouve une pleine place dans mon quotidien !
J’ai dans un premier temps décidé de reprendre des cours de Yoga. Je me suis tournée vers ma première prof de Yoga, Isabelle. Elle a fait la formation que je suis en train de faire actuellement et connaissant ces cours cela a été plus facile pour moi d’adapter ma pratique en fonction de mon état. J’ai voulu tester également des cours de Yoga prénatal. Je les ai trouvé un peu trop cher et un peu loin de chez moi alors j’ai vite oublié l’idée même si je pense que cela peut être quelque chose de génial à découvrir.
Aller à des cours une à deux fois par semaine m’a aidé à retrouver une régularité dans ma pratique et cela m’a fait un bien fou. Yoga, tu m’avais manqué ! Cela m’a redonné envie de pratiquer à nouveau seule à la maison. Quelquefois avec yogilab mais la plupart du temps toute seule. C’était à chaque fois un plaisir ! Je ne me suis pas mis d’objectif à me dire qu’il fallait que je pratique tous les jours absolument. Pas de pression, juste du plaisir ! Et ça marche. Il y a des semaines où je pratique plus que d’autre c’est certain mais ce n’est pas grave.
Depuis que je suis enceinte je trouve que je suis beaucoup plus à l’écoute de mon corps et de mes sensations. Une grande découverte pour moi qui avait, il y a peu, besoin d’en faire toujours plus. Cette écoute intérieure m’a permis d’adapter ma pratique au fil des mois. En effet au début ce n’est pas trop perturbant. Le ventre n’est pas trop gros alors on ne se sent pas trop gêné dans les mouvements. J’ai dans un premier temps arrêté toutes postures où il faut être sur le ventre et j’évitais de comprimer mon ventre sur mes jambes. Je lui ai laissé de l’espace. Pendant les premiers mois on le fait car on ne veut pas écraser cette petite chose qui est en train de grandir en nous. Plus les mois avance, plus le ventre prend de la place moins on à le choix d’écarter à chaque fois un peu plus ses jambes pour pouvoir se mouvoir à peu près correctement. Maintenant que je suis sur la fin, ce ventre pèse parfois bien lourd. Si je me penche un peut trop en avant j’ai du mal à respirer, si je n’écarte pas assez les jambes je ne peux pas me pencher ou pivoter. Et surtout je dois bien faire attention à comment me relever par exemple. En effet, engager légèrement les abdominaux n’a pas été embêtant pendant un long moment alors qu’à ce stade cela peut me déclencher de petites contractions. Rien de grave, le corps se prépare à l’accouchement, mais ce n’est pas très agréable.
Le Yoga a été le meilleur des alliés durant ma grossesse. S’il n’arrive pas toujours à réguler mes sautes d’humeur il m’aide à avoir au moins un moment de sérénité dans une journée où tout a été difficile émotionnellement. C’est déjà super, il me sert de refuge. Il m’a également aidé à gérer la plupart des petits désagréments liés à la grossesse. J’ai réussi à éradiquer pas mal de début de mal de dos et de sciatalgie (avec l’aide également de mon ostéo) et je pense que m’a pratique m’a limité les douleurs ligamentaires très bien connues de certaines femmes enceintes, très peu connues pour ma part. Je pense également qu’il m’a aidé à garder de la mobilité pour tous mes gestes habituels. Alors oui à presque 8 mois de grossesse ça y est je commence à me sentir limitée pour pas mal de chose. Notamment à cause des fameuses contractions qui sont bien présentes les jours où j’ai un peu trop abusé. Je pense que cela aurait pu être pire si je n’avais pas continué à bouger régulièrement et à faire du Yoga.
Ce que j’aime vraiment avec cette grossesse c’est que j’ai perçu ce que c’était que d’écouter son corps, son mental, ses ressentis. Cela s’est vu sur ma pratique que j’ai essayé d’adapter au maximum de mes besoins mais également dans ma vie quotidienne où je ne culpabilise pas les jours où j’ai besoin de ralentir, voire de ne rien faire. J’étais loin de cela mais c’est quelque chose que j’espère pouvoir garder après l’accouchement. J’ai envie de reprendre ma pratique sportive entre deux couches mais peut être que cela pourrait se faire avec un peu de bienveillance.
Des futures mamans Yogi par ici ?